Un élu citoyen

Mois : mars 2012

Liêm Hoang-Ngoc à Mornant le 5 avril

Les Socialistes de Condrieu, de Givors-Grigny, de Mions, du Pays Mornantais et du Pays d’Ozon vous invitent :

« Défendre nos services publics »

Réunion Publique

Liêm HOANG-NGOC

Député européen – économiste,

Martine Roure, animatrice de la campagne de François Hollande dans le Rhône

et Yann Crombecque, Conseiller Régional

Jeudi 5 avril à 20h

à Mornant

 Salle Noël Delorme

2, rue Patrin 69440 Mornant

Notre prochaine réunion publique :

18 avril 20h à Condrieu (Salle de l’Arbuel) Benoît HAMON

Contact Section PS du Pays Mornantais : Zakia Khorsi-Méry zakiamery@wanadoo.fr 06.86.86.55.64

Bruno Julliard à Givors le 26 mars

François Hollande a décidé de faire de la jeunesse et de l’éducation sa première priorité. C’est courageux car c’est une politique d’investissement de long terme, dont on recueille rarement le bénéfice politique au cours du mandat. L’importance de l’éducation est centrale dans notre Société. En elle se situe la réponse à une triple crise :
– Crise sociale = le service public est le bien commun, le patrimoine de ceux qui n’en ont pas. L’École en particulier représente un espoir fondamental pour ceux qui souffrent, notamment en termes d’ascension sociale.
– Crise économique = si notre pays n’investit plus dans l’innovation, la recherche, il ratera le coche de la compétitivité.
– Crise culturelle = l’intelligence, les savoirs, la lutte contre les obscurantismes sont la réponse à la crise d’identité qui frappe notre pays (cf. les propos de Guéant ou de Morano).
C’est un véritable choix de civilisation, qui repose sur le refus du tout marchand.
– État des lieux de l’école : La droite a enfoncé l’École dans la crise par sa politique de suppression massive de moyens. Ce sont d’abord les postes moins visibles qui ont été touchés : médecins et infirmières scolaires, RASED, CMPP… Puis, malgré la promesse de Nicolas Sarkozy en juin 2011, les fermetures de classes se poursuivent. La fin de la carte scolaire se traduit par davantage de ségrégation sociale et scolaire. La formation initiale des enseignants a été supprimée : casse que les enfants vont payer de longues années. La droite veut encore amplifier la crise structurelle que connaît l’École. Le projet du candidat sortant, c’est le moins-disant éducatif, autoritaire, concurrentiel, appauvri. Il a clairement la volonté d’un peuple moins éduqué, moins critique. Mais constat : la crise a des racines plus profondes
– Un projet de rupture : Face à cette situation, un simple retour en arrière sur les réformes de la droite ne suffira pas, l’augmentation des postes non plus. Il est nécessaire d’opérer une véritable rupture au regard des défauts structurels de l’Ecole telle qu’elle existe aujourd’hui : le tri social et scolaire qu’elle opère, l’orientation par l’échec, la sélection des élites, le stress généré (nos enfants sont les plus stressés de l’OCDE). On ne plus se contenter d’aménagements à la marge, il faut changer le cœur du système : ses missions et son organisation. François Hollande propose un nouveau Pacte éducatif, négocié et ambitieux, avec pour objectif: l’école de la réussite de tous et non de la sélection à tous les étages.
– Les principaux axes de ce projet : Priorité absolue au primaire : C’est là que beaucoup se joue et pourtant l’investissement de notre pays est inférieur à la moyenne des pays de l’OCDE. A la fois priorité budgétaire : recréer des postes, des RASED, diminuer le nombre d’enfants par classe, favoriser l’accueil des deux ans (objectif 30 % de moins de trois ans à la maternelle soit trois fois plus qu’aujourd’hui). Et objectifs qualitatifs:- supprimer de la semaine de 4 jours, en remettant a priori cours le mercredi matin et en allongeant un peu l’année scolaire ;- permettre des mesures pédagogiques innovantes : là où il y en a besoin, il faudra mettre plus d’enseignants que de classe, afin de permettre le soutien aux jeunes enseignants, le décloisonnement, l’accompagnement individualisé…, et donner du pouvoir d’agir aux équipes éducatives.- renforcer la politique des cycles pour limiter drastiquement le redoublement. Education prioritaire (ZEP) Il faut donner vraiment plus à ceux qui ont besoin de plus. Il faudra aussi renforcer l’autonomie pédagogique des équipes pour une pédagogie plus individualisée. Il faut refaire de la mixité sociale : le déplacement de certains collèges de quartiers, en lien avec les Conseils généraux, sera nécessaire, afin de permettre des recrutements plus diversifiés socialement. L’école privée, à qui il est demandé fort peu de contreparties au financement public qu’elle reçoit, et qui est directement en concurrence avec le public, devra aussi y contribuer. Rétablissement de la formation des enseignants Non seulement la formation initiale : maintien du principe de la masterisation (reconnaissance niveau bac+5) mais en changeant le contenu. Mais aussi, la formation continue : obligatoire, qualité, mobilité. Aujourd’hui on déplore un gros retard sur les recherches pédagogiques, en Sciences de l’éducation dans notre pays. Il faudra y remédier. Métiers de l’Education Rien n’est possible sans la restauration de la confiance entre l’État et les enseignants. Nous ne réformerons pas l’École sans les enseignants et les professionnels de l’Éducation. Il faudra éviter les erreurs qu’a commises la gauche elle-même dans le passé (notamment le « mammouth », commis par Claude Allègre dont on se réjouit qu’il ait rallié Sarkozy). Il faut revaloriser ce métier qui a été trop dévalorisé. Aujourd’hui le nombre de candidats est insuffisant pour remplacer un départ sur deux à la retraite ! Il y aura dès l’été, une grande négociation pour une loi d’orientation autour notamment de :- une revalorisation salariale pour une amélioration sensible des revenus des enseignants,- une modernisation des missions.
– Un défi immense François Hollande en a conscience et veut être jugé en fin de quinquennat sur sa capacité à améliorer la situation de la jeunesse et notamment de l’Ecole. Il faudra redonner son vrai sens au mot « réforme », dont la droite a fait depuis un synonyme de régression. Aucune des réformes que mènera François Hollande dans l’Éducation n’aura pour objectif des économies budgétaires.

Jacques Boucaud de « Tribune de Lyon » s’intéresse à notre 11ème circonscription

Carnet de campagne de Jacques Boucaud
« Guy Palluy m’a convié à déjeuner au Splendide. L’ancien maire de Mornant, âgé de 54 ans, est un homme affable, un agriculteur qui n’est pas resté les pieds dans le même sabot. Conseiller régional, l’agriculteur qui a participé en 1978 au lancement d’Uniferme, première initiative en France de circuit court (vente directe de produits fermiers) est, depuis le 28 janvier, candidat aux législatives dans la 11e circonscription. Sous quelle étiquette ? C’est là que ça se complique : celui qui se présente comme étant un « socialiste écolo », membre du PS depuis 2003, n’a pas l’investiture de son parti, réservée au PRG dans le cadre d’un accord national signé le 15 novembre. Mais au PS, il n’y a pas que Palluy qui s’élève contre cet accord qui, dit-il, « nous plombe ». Le 28 novembre, les militants socialistes des cantons de Condrieu, Givors, Mornant et Saint-Symphorien d’Ozon réclamaient des explications sur une réservation jugée « aberrante » et maintenait un vote interne, le 1er décembre, qui a désigné comme candidat Jules Joassard, 36 ans, secrétaire de la section Pays de l’Ozon. Lequel n’a semble-t-il pas baissé les bras, qui aujourd’hui parie sur la modification de cet accord. « Il le sera à un moment où à un autre et je m’y prépare », m’explique Joassard.
Toujours est-il que le PS soutient pour l’instant et du bout des doigts le Radical de gauche Yves-Jean Quintin, un Grignerot doublure de Thierry Braillard. Car c’est l’adjoint au maire de Lyon que le PRG avait désigné avant qu’il ne choisisse de rester sur ses terres, à Lyon, dans la 1ere circonscription. « Il a eu raison, il aurait eu une image de parachuté », commente Palluy. Il n’empêche, l’ancien maire de Mornant privé du poing et la rose du PS n’a pas attendu que l’accord PS/PRG soit éventuellement modifié et fait campagne.
Il s’affiche dans ses tracts (50 000 exemplaires tirés) comme un « soutien actif de François Hollande ». Des réunions publiques sont programmées – dont une à Givors le jeudi 22 mars. Palluy aligne une trentaine de noms d’élus socialistes de la circonscription qui le soutiennent.
Résumé : Quintin ou Joassard + Palluy = deux candidats militants du PS sont candidats dans la 11e circonscription. D’autres à gauche le sont également, tels que le maire de Grigny René Balme (Front de gauche) et l’écologiste Jean-Charles Kohlhaas (Europe Ecologie Les Verts).
Ces combats fratricides ne sont pas l’apanage de la gauche : à droite, sont candidats le député sortant Raymond Durand (Le Nouveau centre) et l’ancien député Georges Fenech, investi par l’UMP. Le mot de la fin revient à un proche de Guy Palluy pour qui « La 11e nous offre une campagne laboratoire ». Avec danger d’explosion ! »

Assemblée Générale de l’association « Le Fer Autrement » à Communay

J’ai été sollicité par Gilbert Barnachon, Président de l’Association « Le Fer Autrement », membre du collectif « Fracture », pour intervenir lors de leur Assemblée Générale qui avait lieu salle des Brosses à Communay jeudi dernier, 8 mars. Il s’agissait de dire quel serait ma façon d’appréhender le sujet du Contournement Fret de l’Agglomération de Lyon si j’étais élu député de la 11ème circonscription au mois de juin prochain.
Voici en substance l’intervention que j’ai faite devant les membres de l’association :
 
Madame, Monsieur, Vous avez décidé d’interpeller les potentiels candidats aux élections législatives des 10 et 17 juin prochains sur leur vision du dossier de Contournement Ferroviaire de l’Agglomération de Lyon et sur les actions qu’ils comptent réaliser pour faire avancer un projet durable au cas où ils seraient élus. En tant que responsable de la Section Socialiste du Pays d’Ozon et en tant que candidat pour porter les couleurs du Parti Socialiste lors des prochaines élections législatives, je me permets donc de vous faire part des quelques éléments d’analyses suivants. Ils ne vous surprendront pas étant donné que j’ai toujours fait preuve de constance et de ténacité sur ce dossier, à titre professionnel, aux côtés des députés Gabriel Montcharmont et Martine David, comme à titre personnel, puisque j’ai participé à toutes les mobilisations citoyennes organisées à ce sujet. J’ai toujours suggéré de poser trois préalables aux Ministres qui se sont succédés, aux citoyens que j’ai croisés, aux associations avec lesquelles j’ai échangé mon analyse de la situation. D’abord, la pertinence du transport ferroviaire fret qui me semble être indispensable pour freiner le développement exponentiel et inquiétant du trafic routier. Ensuite, la nécessité que les riverains susceptibles d’être impactés par de tels projets d’aménagement soient étroitement associés aux études. Enfin, ma conviction que ces grandes infrastructures de transport devraient être réparties de manière équilibrée entre les territoires afin d’éviter l’accumulation des nuisances. Comment une société démocratique peut-elle ne pas prendre attache avec les maires et les associations de citoyens ? Pourquoi avoir rejeté d’emblée les propositions réfléchies faites par les riverains ? Une telle attitude au 21ème siècle est insupportable. Cheville ouvrière de deux saisines de la CNDP, par Martine David en 2002 et Gabriel Montcharmont en 1999, j’ai très tôt dénoncé la façon dont était appréhendé ce Contournement Ferroviaire de l’Agglomération de Lyon. Débat public tronqué, information aux élus biaisée, populations entières sacrifiées, équipement scindé en deux tronçons… autant de dysfonctionnements qui illustrent le peu de considération que le Ministère et les services de l’Etat ont accordé à ceux qui connaissent le mieux les territoires. Je le dis : on ne joue pas ainsi avec le cadre de vie des quelques 300 000 habitants. On ne joue pas avec l’avenir de communes dont les élus se sont plusieurs fois réunis en un Conseil Municipal Extraordinaire pour exprimer un avis unanime en dehors de tous les égoïsmes locaux ou partisans. Ce n’est pas ainsi que je conçois une action politique responsable sur un dossier aussi sensible. Je souhaite donc que le futur Ministre prenne en compte un autre point de vue. Je souhaite que la prochaine majorité parlementaire préconise une autre façon de voir les infrastructures de transport. Aménager le territoire, ce n’est pas faire passer les voies commerciales au moindre coût dans les vallées et près des grandes agglomérations, c’est aller contre les pesanteurs du territoire et désenclaver des régions qui en ont un besoin urgent. Aménager le territoire, c’est aussi faire preuve de volontarisme, de hauteur de vue et d’équilibre. Si je suis élu, j’agirai donc en amont de tout Conseil Interministériel d’Aménagement du Territoire selon cette ligne de conduite. Vous pouvez compter sur ma constance et sur ma vigilance. Pour ma part, je serai aux côtés des populations et des associations et je sais pouvoir compter sur votre mobilisation. Jules Joassard – Secrétaire de la Section Socialiste du Pays d’Ozon – Candidat – 0614334736 Zakia Khorsi-Méry – Secrétaire de la Section Socialiste du Pays Mornantais – Suppléante

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