Jules Joassard

Un élu citoyen

Jour de rentrée à l’Assemblée Nationale

Discours du nouveau Président de l’Assemblée Nationale : « Je sais d’où je viens. J’assume tout de ce que je suis. Un fils de prolétaire. Un enfant de Tunis. Né de père italien et de mère maltaise qui, un beau jour de 1960, dût transiter en 24 heures d’une rive à l’autre de la méditerranée : de l’odeur des orangers et de la caresse du soleil, à la vie des usines qui rythmait alors le Pré-Saint-Gervais, ma ville d’adoption, en bordure de ce département qui ne s’appelait pas encore la Seine-Saint-Denis. […] Je dois tout à la République et je veux lui rendre aujourd’hui ce qu’elle m’a donné. »

Rassemblement de soutien au peuple syrien

Des milliers de morts ; des dizaines de milliers d’arrestations ;  des exactions chaque jours plus dramatiques ; Le PS appelle depuis l’origine de la crise la communauté internationale à agir avec la plus grande fermeté pour protéger le peuple syrien du régime de Bachar El Assad. Martine Aubry a demandé que la Cour Pénale Internationale soit saisie sans délai.

– L’accès humanitaire immédiat et sans entraves dans l’ensemble des villes et villages où des personnes nécessitent une assistance, y compris les blessés et les personnes en détention, doit être exigé.
– Les opposants au régime doivent être libérés au plus vite, les journalistes doivent pouvoir travailler sans contrainte et tous les médias libérés de la censure.

Conformément à la Charte des Nations Unies et aux principes qu’elle contient, c’est maintenant un message sans ambiguïté et sans faiblesse que la Communauté internationale doit adresser au régime Syrien. Ne pas le faire serait se résigner à abandonner le peuple syrien à une répression impitoyable.

Le nouveau Président de la République et le nouveau Ministre des Affaires étrangères sont, je le sais, déterminés à obtenir des avancées sur ce dossier et la mobilisation citoyenne de l’opinion publique internationale a également un rôle à jouer.

Un triste gâchis…

Le gâchis étant désormais avéré (comme nous étions nombreux à l’avoir craint dès le mois de novembre dernier), je prends quelques minutes pour écrire afin de faire part de ma colère et de ma profonde tristesse.
Il y a maintenant 10 longues années, jeune militant socialiste engagé auprès de Gaby Montcharmont, j’avais été confronté à une première désillusion avec la douloureuse défaite contre le sulfureux juge Fenech. A l’époque je n’avais pas admis qu’une personnalité aussi trouble puisse remporter une élection contre un homme au travail respecté et à la personnalité irréprochable. Je m’étais alors juré de tout faire pour rendre la 11ème circonscription à la Gauche.
Ce patient travail de reconquête avait commencé en 2004 avec les élections régionales. Animateur d’une des sensibilités de la famille socialiste, j’avais mis toute mon influence et fait voter tous mes camarades pour promouvoir deux socialistes de la 11ème circonscription en position éligible sur la liste de Jean-Jack Queyranne. Cette initiative, couronnée de succès grâce à l’intervention décisive de Gaby Montcharmont avait permis à Guy Palluy et Thérèse Corrompt d’être élus.  De même, quelques semaines plus tard, j’avais participé, en tant que responsable du MJS à l’organisation de la campagne de Michel Rocard aux Européennes en étant son délégué sur la 11ème circonscription. A l’automne 2004, j’avais à nouveau oeuvré pour faire entendre la voix de la 11ème circonscription en poussant la candidature de Gaby Montcharmont sur la liste des sénatoriales. Malgré la pertinence de cette proposition, tant du fait de son expérience de parlementaire et d’élu local que de son implantation complémentaire au Sud du département, nous n’étions pas parvenus à faire valoir notre analyse. En 2007, malgré le contexte national défavorable et malheureusement en vain, nous avions mis toute notre énergie militante dans la campagne présidentielle puis dans les législatives aux côtés de Jeff Gagneur. En 2008, c’étaient les municipales et les cantonales qui nous mobilisaient et qui permettaient notamment de préserver grâce à des campagnes dynamiques et mobilisatrices les bastions de Condrieu (ville et canton) et Mions pourtant loin d’être acquis. La même année, l’invalidation de Georges Fenech ayant provoqué la législative partielle, nous avions espéré l’emporter et conduit, une campagne digne et collective impliquant toutes les sections de la 11ème circonscription autour de Brigitte Regaldie, Pierre Buisson ou Abdelhak Fakir. En 2009, j’étais à nouveau délégué du tête-de-liste de la grande région Corse-Rhône-Alpes-PACA pour la 11ème circonscription à l’occasion des délicates élections Européennes. Loin de désespérer, nous étions repartis au combat en 2010 à l’occasion des régionales et en 2011 à l’occasion des cantonales.
Tous ces combats électoraux, nous les avions menés dans des contextes politiques variés mais en essayant toujours de porter les propositions du PS et en faisant jouer la complémentarité, la solidarité et la camaraderie entre les sections. Faire vivre le PS pendant ces campagnes comme le reste du temps est parfois usant, mais constitue le préalable indispensable aux victoires. Il ne saurait y avoir de conquêtes électorales sans s’appuyer sur l’entreprise collective qu’est le Parti Socialiste, avec ses règles, ses rythmes et parfois ses contraintes.
La séquence électorale qui aurait dû nous permettre de rendre la 11ème circonscription à la Gauche et qui s’est malheureusement terminée une semaine trop tôt hier a commencé avec les Primaires Citoyennes. Là encore, avec les autres Secrétaires des Sections, Gaby Montcharmont, Brigitte Jannot, Abdelhak Fakir, Zakia Khorsi-Méry, nous nous étions coordonnés et n’avions pas ménagé notre peine pour atteindre les objectifs ambitieux en terme de nombre de Bureau de Vote comme en terme de nombre de votants. La dynamique impulsée avait été déterminante dans la victoire de François Hollande et créait surtout les conditions de la victoire à la législative… Alors comment avons-nous réussi à perdre ??
En tant que responsable socialiste de la circonscription je veux bien prendre ma part… Peut-être aurions nous pu organiser un Bureau de Vote Primaire supplémentaire à Saint-Pierre-de-Chandieu ? Peut-être aurions-nous pu mobiliser davantage de sympathisants pour cet événement démocratique inédit ? Peut-être aurions-nous pu faire encore davantage campagne pour François Hollande ? Peut-être aurions-nous pu être encore plus actifs auprès de nos relais nationaux respectifs Benoît Hamon ou Bruno Leroux pour obtenir la restitution de l’emblème socialiste pour un candidat véritablement issu de nos rangs ? Peut-être même aurais-je dû maintenir ma candidature voulue par les militants socialistes de la circonscription ? Ainsi, j’essaye de revenir de façon objective sur les événements passés malgré la tristesse et la colère sourde qui ne tenaillent depuis dimanche soir. De même, les instances nationales et fédérales du PS ont sans doute une part de responsabilité dans le triste affrontement du 2nd tour entre la droite-extrême et l’extrême-droite. Pour autant, j’ai deux certitudes que je sais très largement partagées :
– on ne gagne pas une circonscription aussi vaste et contrastée que la notre sans le soutien du grand parti de transformation sociale qu’est le PS
– on ne construit pas sur la durée avec des aventures personnelles locales, en refusant les règles d’un engagement collectif et en se mettant en marge de la famille socialiste

Dimanche prochain, au second tour j’irai accomplir mon devoir civique la mort dans l’âme. Entre la droite-extrême et l’extrême-droite c’est le vivre-ensemble républicain qui est mis à mal.

 

Comment ne pas gagner une circonscription gagnable pour la Gauche ?

Sud-ouest lyonnais : comment la gauche s’est tiré une balle dans le pied

11 e circonscription. Victime d’accords nationaux absurdes et de divisions, la gauche locale va, pour la troisième fois en vingt ans, faire barrage au FN et voter pour un candidat de droite.

La première fois, c’était en 1993. Un duel opposant le RPR Jean-Claude Bahu à un candidat Front national avait contraint la gauche à faire bloc contre le candidat frontiste. Bahu avait été élu.

Bis repetita à la présidentielle de 2002. Il fallait voter Chirac contre Le Pen. Dimanche prochain, encore, les électeurs de la 11 e circonscription vont devoir se résoudre à opérer un choix qui exclut la gauche du débat.

Hier, unanimement, les candidats de la gauche ont appelé à faire barrage à la candidate FN, Agnès Henry (18,84 %), et donc, à voter pour le candidat UMP, Georges Fenech (29,28 %). Tous. Du Front de gauche René Balme, à Martial Passi en passant par la candidate investie par le PS France Gamerre et le dissident socialiste Guy Palluy.

« La 11 e circonscription était gagnable, indiquait hier Gérard Collomb, président du Grand Lyon, c’est un gâchis. Si on avait mis Martial Passy comme titulaire et Guy Palluy comme suppléant, on aurait gagné. Evidemment, vu de Paris, ce n’était pas aussi visible. On a préféré une adjointe au maire de Marseille [en réalité Mme Gamerre n’est plus adjointe depuis 2008, mais reste élue à Marseille Ndlr] ». Et pour Gérard Collomb également, le vote Fenech s’impose.

A la source de cette nouvelle déconvenue un accord tombé du ciel. Un accord qui lie le PS avec le Parti radical de gauche lui-même lié par un accord avec Génération écologie. Et au final, une candidate débarquée de Marseille jetée en pâture aux militants socialistes qui ne savaient plus où donner du bulletin de vote.

« Le regret, c’est un accord PS qui n’était pas de faire gagner la gauche mais de trouver un point de chute à Thierry Braillard avec l’arrivée en route d’une candidate que personne ne connaissait », insiste le candidat dissident, exclu du PS, Guy Palluy (12,09 %). Pour la candidate investie, France Gamerre (17,96 %) : « La défaite incombe principalement au dissident Guy Palluy qui a tout fait pour brouiller les pistes et apparaître comme le candidat du PS. De fait, il installe durablement la droite et l’extrême- droite dans cette circonscription ». La réconciliation ne semble pas imminente.

Martial Passi, le maire de Givors, dénonce le « formidable gâchis » tandis que René Balme (8,25 %), évoque « la responsabilité politique historique du Parti socialiste qui a préféré sacrifier la circonscription à la droite et à l’extrême-droite plutôt que de conclure un accord national avec le Front de gauche (…). Le PS devra assumer cette erreur politique majeure ».

Alors même qu’en cinq ans, le candidat UMP a perdu près de 20 points et que la gauche, globalement, progresse, c’est bien l’UMP Georges Fenech qui est en piste pour récupérer son siège. Offert sur un plateau.

Epilogue de notre combat dans Le Progrès du 28 mai

Législatives France Gamerre, une candidate qui rassemble quatre partis de gauche – Le Progrès 28 mai 2011

Politique. Investie par le PS, par le Parti radical de gauche, par le Mouvement républicain et citoyen et par Génération écologie, France Gamerre entend bien affirmer sont statut de candidate officielle dans les urnes, même si elle est nouvelle dans la 11 e circonscription.

Le Parti socialiste au niveau national avait octroyé la 11 e circonscription au Parti radical de gauche. Ce dernier, loi sur la parité oblige, vient à son tour de céder la place à Génération écologie. Du coup, France Gamerre se retrouve officiellement représentante de quatre partis de gauche. Candidate du rassemblement, cette Marseillaise de 71 ans est une femme battante.

Chevalier de la Légion d’honneur, mère de deux enfants, grand-mère trois fois, elle a dirigé les Affaires maritimes de la cité phocéenne, sous la mandature de Jean-Claude Gaudin (UMP). Une expérience qui l’a rompue aux arcanes de la politique, et qui la rapproche des valeurs portées par François Hollande. Présidente de Génération écologie de 2002 à 2008, elle estime avoir remis son parti sur les rails de la gauche, après l’épisode Brice Lalonde. En 2007, elle se présente contre Nicolas Sarkozy, mais il lui manque quelques signatures pour pouvoir continuer la bataille présidentielle.

« Il faut une agriculture diversifiée, nous ne sommes plus autonomes »

Directrice durant 30 ans des relations internationales de l’université d’Aix/Marseille, elle a sillonné la planète. Elle se targue d’avoir créé, en 1987, une association pour l’éducation européenne, dont le siège est à Amsterdam. Consultante à Bruxelles, France Gamerre a une vision précise de l’état des pays. La pollution rencontrée en Chine et l’analphabétisme l’ont convaincue de s’engager dans l’écologie. Partisane d’une plus grande justice au niveau des subventions agricoles, elle espère « une redistribution de façon plus équitable aux petites et moyennes exploitations ». « Il faut une agriculture diversifiée, car nous ne sommes plus en autonomie », déplore l’écologiste.

À son programme, l’abrogation de la loi sur la réforme des élections professionnelles dans l’entreprise, une augmentation conséquente du budget pour la recherche fondamentale et appliquée, une grande politique de formation professionnelle, ainsi que des crédits à la hauteur pour les hôpitaux. Elle souhaite créer une dynamique par la mémoire collective des habitants de la circonscription, notamment grâce au fleuve.

Le kakemono que je n’utiliserai pas…

Nos arguments n’ont donc pas été entendus et le risque est grand de ne pas avoir de candidat de Gauche au second tour de l’élection législative dans notre circonscription.

J’avais demandé à un ami de réaliser un kakemono afin d’être visible lors de nos distributions de tracts sur les marchés et dans les communes de la circonscription…

Il ne sera pas utilisé… cette fois-ci… sauf si vous voulez en faire un marque-page 😉

Débat du Progrès entre les candidats de la 11ème circonscription

Législatives 2012Le Progrès du 24 mai 2012

Sud lyonnais : « un grand débat » chaud bouillant entre 6 candidats

Le Progrès organise un grand débat public dans chaque circonscription avant le premier tour des élections législatives le 10 juin. Si chaque candidat sera présenté dans les colonnes du journal, il n’est pas possible de les inviter tous au débat, vu le nombre élevé des postulants (12 dans la 11ème circonscription). C’est pourquoi le Progrès a choisi de convier les candidats investis par un parti déjà représenté au Parlement ou dont le candidat à la présidentielle a dépassé les 5%. Pour favoriser le débat démocratique, le journal Le Progrès s’est réservé également la possibilité d’inviter un maximum de 2 candidats supplémentaires par circonscription. Mercredi soir, 23 mai, à Mornant, l’ambiance a été électrique. Sans surprise, le duel des ex-meilleurs amis a eu lieu. Georges Fenech a attaqué d’entrée Raymond Durand, faisant dire plus tard à René Balme « qu’on avait assité à un lavage de linge sale, mais qu’on fer[ait] peut-être encore une machine un autre jour ». Les deux candidats de Droite (UMP et Nouveau Centre) se sont invectivés avec virulence, se demandant mutuellement des comptes.

 

Annonce du retrait de ma candidature dans le journal Le Progrès

Article paru dans le journal Le Progrès – édition de dimanche 20 mai – Vendredi soir, une réunion publique a regroupé, à Saint-Symphorien-d’Ozon, une quarantaine de personnes, militants ou sympathisants socialistes, dans le cadre de la préparation aux élections législatives. Cette réunion a été houleuse à la suite de l’annonce de l’arrivée de France Gamerre pour représenter le Parti socialiste sur la 11 e circonscription, en vertu d’un accord national PS et PRG, dénoncé depuis par de nombreux dirigeants socialistes.

Les adhérents socialistes ont réagi avec agacement, voire colère, car un vote des cinq sections de la circonscription avait désigné Jules Joassard, secrétaire de la section Pays de l’Ozon, pour porter les couleurs du PS dans cette circonscription. « À quoi cela sert de nous demander notre avis et de ne pas en tenir compte ? C’est inadmissible de voir débarquer quelqu’un qui ne nous représente absolument pas ! », expliquait l’un des militants.

France Gamerre, qui a notamment participé à la création de l’UDF aux côtés de Valéry Giscard-d’Estaing, a rejoint Génération écologie en 1997, dont elle a été présidente de 2002 à 2008. Elle a été adjointe au maire de Marseille Jean-Claude Gaudin, en charge des Affaires maritimes de 2001 à 2008. Actuellement, elle est conseillère déléguée au maire UMP du 4 e secteur et conseillère communautaire de Marseille-Provence métropole.

C’est une personne inconnue sur la circonscription. Les militants estiment « qu’elle ne connaît ni le terrain, ni les habitants et leurs préoccupations ». Certains n’hésitent pas à parler de « parachutage », faisant complètement abstraction des sensibilités locales et de la voix des militants de base. Cette désignation écarte Jules Joassard, qui ne veut pas se mettre en dissidence avec le Parti socialiste et qui essaie de calmer les plus révoltés. Ces derniers avouent avoir du mal à s’y retrouver avec une candidate « officielle » Parti radical de gauche (PRG), une candidature dissidente du socialiste Guy Palluy, une autre du Vert Jean-Charles Kolhaas ou encore celle du maire Front de gauche de Grigny, René Balme.

Daniel, Gérard et Dominique s’insurgent : « Je ne ferai rien pour la soutenir, pas de distribution de tract, ni de collage d’affiche. Elle ne nous connaît pas et nous ne la connaissons pas. »

Socialistes ET responsables

La campagne officielle des élections législatives sera ouverte lundi prochain, 21 mai 2012, pour une campagne courte et forcément très intense.

Les 10 et 17 juin les électeurs de la 11ème circonscription devront choisir celui ou celle qui les représentera à l’Assemblée Nationale.

Avec les militants socialistes de Condrieu, Givors, Mions, du Pays Mornantais et du Pays d’Ozon nous avons activement préparé cette échéance :

–          en menant une remarquable campagne de terrain pour l’élection de François Hollande

–          en prévoyant d’être présents et à l’écoute des habitants dans les 42 communes de la circonscription  

Le dynamique suscitée par la victoire de François Hollande crée les conditions d’une victoire de la Gauche dans notre 11ème circonscription. Malheureusement une multiplication des candidatures fait courir le risque d’une absence de tout candidat de gauche au second tour. Fidèles à notre engagement pour le progrès social, l’union de la Gauche et le renouvellement des pratiques politiques, nous choisissons aujourd’hui de retirer notre candidature aux élections législatives.

Nous déplorons que nos appels à la responsabilité et à l’unité n’aient pas été entendus et nous craignons malheureusement que le nombre de candidats à Gauche soit encore trop élevé. Nous dénonçons les aventures personnelles et les positionnements politiques fluctuants et nous souhaitons vivement que l’un des partis de Gauche en lice puisse finalement l’emporter afin de :

redonner du pouvoir d’achat

protéger nos emplois et redresser notre industrie

faire de l’éducation et de la jeunesse notre priorité

rétablir les services publics

– exiger des infrastructures de transports respectueuses des territoires et des hommes

Jules JOASSARD – Candidat

Zakia KHORSI-MERY – Suppléante

 

Les 12 candidats en lice dans la 11ème circonscription

Ils seront donc douze :
– à droite le député sortant Raymond Durand (Nouveau Centre) sera opposé au juge Fenech (UMP) et à la candidate du Front National
– à Gauche René Balme représentera le Front de Gauche, Jean-Charles Kohlass les Verts, Christian Castro le Nouveau Parti Anti-capitaliste, Olivier Minoux Lutte Ouvrière et France Gamerre le Parti Radical de Gauche
– il y aura également des candidats indépendants ou issus de petites formations politiques comme Yvan Bachaud (Rassemblement pour l’Initiative Citoyenne), Pierre Laurent (Alternative Ecologiste Indépendante), Marie-Louise Ledda et Guy Palluy

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Les 185 candidats au premier tour des législatives dans le Rhône

Il y aura finalement 185 candidats pour le premier tour des élections législatives dans le Rhône, 13 de moins qu’en 2007.

Le dépôt des candidatures est terminé depuis hier 18 h. Une trentaine de candidats a d’ailleurs attendu l’après-midi du vendredi pour s’inscrire en préfecture. C’est la 3e circonscription du Rhône (à cheval sur les 3e, 7e et 8e arrondissements lyonnais) qui détient le record de candidatures. Ils sont 21 à vouloir le siège que va défendre le

socialiste Jean-Louis Touraine. La 8e circonscription (de Cours-la-Ville à Écully) et la 13e (de Décines à Saint-Priest) n’ont que 9 candidats chacune.

Il y a 14 candidats sur la 1re circonscription, 18 sur la 2e, 13 sur la 4e, 12 sur la 5e, 17 sur la 7e, 10 sur la 9e, 15 sur la 10e, 12 sur la 11e, 11 sur la 12e et 14 sur la 14e.

Il n’y a pas de surprise. La seule modification de dernière minute aura été le retrait dans l’après-midi d’hier de la candidature du socialiste Jules Joassard sur la 11e circonscription (sud lyonnais) où quatre candidats de gauche feront donc face aux deux derniers députés de droite. L’affrontement Durand-Fenech sera la seule vraie primaire à droite.

En l’absence d’accord à gauche, on retrouvera des candidats PS face à des Front de gauche et des Verts, comme dans la 14e (Vénissieux) où le maire de Feyzin Yves Blein sera opposé à celle de Vénissieux Michèle

Picard.

Dans les candidatures plus ‘’originales’’, on retrouve celle d’un représentant du parti anti sioniste de Dieudonné sur la 14e, même si Mounir Grami s’est déclarée » sans étiquette « . Enfin, le Rhône aura 7 candidats du parti Pirate, 3 de l’Alliance Royale, 2 du Trèfle et 1 du parti du Vote blanc.

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