Un élu citoyen

Catégorie : Analyse Page 4 of 5

3 excellentes initiatives des Députés Socialistes

La “niche” du 30 avril 2009, à la veille du 1er mai, avait malheureusement eu peu d’écho médiatique. (- Faire contribuer davantage les plus hauts revenus à l’indispensable effort de solidarité collective, mais aussi de mettre un terme aux abus en matière de rémunérations de certains dirigeants d’entreprise.- Augmenter les salaires et la protection des salariés et des chômeurs.- Mettre enfin un terme à ce que le Gouvernement appelle « délit de solidarité » et qui place de fait dans l’illégalité les associations et les acteurs sociaux qui permettent aux migrants de survivre.).

Le Groupe SRC souhaite donner une véritable visibilité à ses initiatives parlementaires et a choisi de consacrer sa séance réservée de jeudi prochain à 3 textes visant à aider nos concitoyens à faire face aux difficultés qu’ils connaissent actuellement :

– Défendre les services publics et notamment le service public de La Poste en permettant une véritable consultation des Français à travers le référendum d’initiative populaire pourtant promis par la réforme constitutionnelle

– Mettre fin aux rémunérations injustes et choquantes de certains traders et dirigeants d’entreprises

– Protéger les consommateurs, et notamment les plus modestes, en interdisant le crédit revolving et en autorisant les actions de groupe en justice

Ouverture à la concurrence des jeux en ligne

Le Gouvernement a décidé de déposer coûte que coûte son Projet de Loi d’ouverture à la concurrence des jeux en ligne le mercredi 7 octobre.
Pourtant la Cour de Justice Européenne vient de rappeler que les Etats étaient en droit de maintenir un monopole afin de protéger les citoyens contre l’addiction et les fraudes ou d’assurer des objectifs de service public (financement du sport ou de la filière hippique).
Alors pourquoi un tel empressement ? La liste des opérateurs qui ont déjà indiqué leur volonté de prendre des parts du marché français pourrait fournir un début d’explication. Jugez vous-même : Arnaud Lagardère, Martin Bouygues, Patrick Lelay, Vincent Bolloré, François Pinault, Dominique Desseigne, Patrick Partouche, Marc Simoncini, Stéphane Courbit, sont tous des amis, des proches ou des soutiens déclarés du Président Sarkozy.
La grande majorité d’entre-eux se trouvaient au restaurant Le Fouquet’s le 6 mai 2007 pour fêter son élection à la présidentielle…

Les jeunes méritent mieux que des demi-mesures

Nicolas Sarkozy a tenu ce jour à Avignon, un discours sur les mesures qu’il compte appliquer à destination des jeunes. Ces mesures bien tardives ne sont pas à la hauteur des enjeux et risquent fort de ne pas être financées.
Ces dispositifs arrivent bien tard au regard de la crise économique et sociale que traverse la jeunesse en France depuis plus d’un an. Dans certains départements, le taux de chômage des moins de 25 ans a augmenté de plus de 40% en un an !
Tout ce que nous propose Nicolas Sarkozy, c’est un chapelet de demi-mesures et d’expérimentations particulièrement floues et homéopathiques.
Ce Gouvernement n’est pas à la hauteur, l’emploi des jeunes a besoin d’une thérapie de choc, en particulier pour traiter de la précarité chez les jeunes.
Les parlementaires socialistes ont pourtant proposé des solutions très concrètes : l’allocation d’autonomie pour tous les jeunes, la création de 150 000 emplois-jeunes dans le secteur de l’économie verte ou encore la revalorisation du service civique qui doit devenir universel et non pas limité à 10.000 jeunes comme c’est proposé aujourd’hui. Ils ont malheureusement reçu aujourd’hui une fin de non-recevoir de Martin Hirsch ou du Président de la République.
Enfin, les moyens financiers sont ridicules au regard des enjeux que la situation des jeunes cristallise : 500 millions d’euros ! Soit 5 fois moins que ce que le Gouvernement a accordé aux restaurateurs avec la baisse de la TVA , sans contreparties d’emplois ou d’augmentation de salaires !
Les parlementaires socialistes devront donc être particulièrement vigilants lors des débats budgétaires pour que ces engagements, même insuffisants, du gouvernement soient bien accompagnés de moyens financiers et que le Gouvernement ne crée pas, comme il l’a fait avec l’éphémère « plan banlieues », des dispositifs expérimentaux sans suite.

2ème année de Régis Juanico à l’Assemblée Nationale

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La malédiction des Députés de droite de la 11ème circonscription

Après le juge Fenech qui s’était rendu célèbre pour ses mauvais comptes de campagne, ses relations avec les marchands d’armes ou ses déclarations tapageuses, c’est son suppléant, Raymond Durand, qui est épinglé dans une affaire de favoritisme… Sera-t-il lui aussi invalidé ?
 
Exclusif. Le député maire de Chaponnay pourrait avoir à s’expliquer sur le logement attribué à une proche collaboratrice. (Article paru dans l’édition de juillet de Lyon Capitale)
Raymond Durand (Nouveau Centre) est devenu député de la circonscription de Givors l’année dernière grâce à une “bévue” : son prédécesseur, Georges Fenech (UMP) avait fait une erreur pendant sa campagne en laissant une militante régler directement une facture de 6261 euros, au lieu de passer par le mandataire financier. Durand s’est ensuite fait élire à sa place et s’est même fâché à mort avec Fenech en refusant de lui restituer “son” siège, quand ce dernier est redevenu éligible.
Mais Raymond Durand aura-t-il à s’expliquer d’une autre “bévue”, qui le concerne lui cette fois ? Maire de Chaponnay, il a attribué un logement municipal à une proche collaboratrice, Ingrid Burlet. Il l’a expliqué très naturellement à Lyon Capitale : il la connaissait comme fonctionnaire en charge des marchés publics au Conseil Général du Rhône, dont il est vice-président ; et il a souhaité qu’elle rejoigne sa commune pour se présenter sur ses listes aux municipales et apporter son “expertise” : “Elle est venue pour nous aider sur les marchés publics”. Et il lui a promis qu’elle prendrait “en tant qu’élue, les deux gros dossiers : budget et marchés publics”.
Comme elle n’habitait pas la commune, il lui a trouvé un logement appartenant à la mairie, où elle a pu s’installer à un prix imbattable (278,54 euros pour un T2 de 31m2, dans une des communes les plus chères du Rhône) juste avant la date limite pour s’inscrire sur les listes électorales. N’y voyant visiblement aucun mal, il nous a même donné une copie du bail, signé de sa main. Après les municipales, Ingrid Burlet est bien devenue conseillère déléguée aux finances, puis même un peu plus tard l’attachée parlementaire de Raymond Durand, un poste de confiance à 3000 euros brut par mois.
Une histoire toute simple. Sauf si l’on considère qu’il s’est servi de sa casquette de maire, pour arranger ses affaires de candidat aux municipales ou, à tout le moins, pour aider une de ses proches à trouver un logement. En d’autres termes, si l’affaire arrivait sur le bureau d’un procureur, il pourrait la qualifier de prise illégale d’intérêt, comme nous l’a confirmé un avocat spécialisé. Une infraction qui entraînerait l’inéligibilité automatique en application de l’article L7 du code électoral.
Deux jours après cette rencontre, et s’étant apparemment un peu mieux renseigné sur ces questions de droit qui ne semblent pas sa tasse de thé, le député Raymond Durand nous a d’ailleurs présenté une version bien différente : cette fois, Ingrid Burlet ne serait venue à Chaponnay que parce qu’elle avait “envie de vivre à la campagne”. Le maire pour la dépanner lui aurait trouvé ce logement, comme il l’aurait fait avec n’importe qui, la faisant simplement passer devant les demandes sociales en attente. Et ce n’est que deux mois plus tard, au moment de faire sa liste, que le candidat aurait décidé de la présenter aux municipales. Affaire à suivre…

La Droite impose le travail du dimanche

La proposition de loi de Richard Mallié sur le travail du dimanche a été adoptée d’extrême justesse par l’Assemblée Nationale. Par 282 voix contre 238, la majorité UMP a imposé ce texte contesté qui autorise les dérogations au repos dominical sans contreparties (salaire, repos compensateur) dans les zones touristiques et à Paris, Marseille et Lille. Les sénateurs doivent maintenant l’examiner et l’on peut espérer qu’ils ne l’adopteront pas conforme afin de permettre un nouveau débat.
En tout état de cause, le Groupe Socialiste déposera un recours devant le Conseil Constitutionnel. Vous trouverez dans ce lien l’explication de vote de Christian Eckert.

Refusons la banalisation du travail du dimanche !

L’Assemblée Nationale examine cette semaine la proposition de loi de Richard Mallié, Député UMP, visant à banaliser le travail du dimanche. Cette nouvelle mouture législative fait suite à un premier texte que la mobilisation citoyenne ainsi que celle des députés de gauche avait permis d’écarter en décembre dernier. Malheureusement l’obstination du Président de la République est restée intacte et la majorité espère profiter de la période estivale et du nouveau règlement de l’Assemblée Nationale qui bâillonne l’opposition pour faire adopter ce grave recul social.

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Les enfants ont le droit aux vacances

Invitation à la journée de mobilisation de la plateforme associative pour le droit au départ en vacances et la création d’une aide au départ en vacances pour les enfants et adolescents mineurs le 9 juillet 2009 à l’Assemblée Nationale.
Les 6o associations membres de la plateforme pour le départ en vacances de tous les enfants et de tous les adolescents appellent l’ensemble des députés et des sénateurs à soutenir la proposition de loi « Aide au départ en vacances pour les enfants et adolescents mineurs », déposée le 23 Juillet 2008 par Régis Juanico, député de la Loire.
Pour en débattre, les parlementaires, les parents, les enseignants, les acteurs du temps des vacances et loisirs des enfants et des jeunes, tous les citoyens sont invités jeudi 9 juillet 2009 de 10h00 à 13h00 à l’Assemblée nationale. (S’inscrire sur http://www.aideaudepart.com/)

RSA : la grande illusion !

Cet après-midi les Députés étaient appelés à se prononcer sur le RSA tel qu’il a été voulu par le Gouvernement. Les Députés du Groupe Socialiste se sont abstenus pour protester contre le financement du dispositif et notamment contre le bouclier fiscal qui permet aux plus riches de ne pas participer à cette solidarité.
Voici l’explication de vote de Christophe Sirugue :
“Il y a vingt ans, Michel Rocard créait le RMI. Celui-ci, nonobstant la stigmatisation opérée par quelques-uns sur le thème de l’« assistanat », a été pour beaucoup le dernier filet de protection face à des situations souvent dramatiques. Sa création a été et reste un acte fondateur des politiques publiques de lutte contre la précarité. Une nouvelle étape était nécessaire ; c’est l’idée que la gauche comme la droite ont défendu pendant la campagne présidentielle, avec le projet de RSA.
Pour autant, si, sans être un remède-miracle, le RSA est, pour nous, un outil intéressant, il est aussi source d’interrogations quant aux conséquences qu’aura son application dans le temps et le financement retenu ne peut que se heurter à notre ferme opposition.C’est, tout d’abord, un outil intéressant, permettant d’accroître l’effort en faveur de ceux qui reprennent un emploi, car nous savons tous que le travail est un élément majeur de reconnaissance et de bien-être dans notre société.Mais il est aussi source d’interrogation, car les travaux de notre assemblée n’ont pas levé nos craintes de le voir contribuer à un accroissement du travail à temps partiel subi et à un ralentissement des politiques salariales dans les entreprises favorisant les bas salaires. Malgré l’adoption de notre amendement proposant un grand débat sur les problèmes spécifiques des jeunes, je regrette qu’aucun article n’ait été consacré à ceux-ci alors qu’ils sont les plus fragiles, les plus soumis à la précarité et à l’exclusion. Nos interrogations concernent enfin nos compatriotes de l’outre-mer, puisque, bien qu’on leur fasse payer la taxe dès janvier 2009, ils ne pourront voir qu’après 2 010 la concrétisation du dispositif.Mais le RSA est surtout un outil financé de la manière la plus inique qui soit. Vous avez choisi de privilégier le pire symbole de l’injustice et de l’inégalité en préservant les plus riches contribuables de ce pays, grâce au bouclier fiscal.Et non seulement vous avez maintenu l’application de ce bouclier malgré nos demandes répétées, mais je lis sous la plume de M. Copé, répondant à notre président Jean-Marc Ayrault : « Il me semble que toucher au principe du plafonnement de l’impôt à 50 % des revenus comporterait une dimension particulièrement injuste, notamment parce qu’une part importante des bénéficiaires du bouclier fiscal dispose de revenus modestes. » De qui se moque-t-on ? Vos propres chiffres attestent du contraire puisque, je le rappelle, 10 % des Français ayant les plus hauts revenus bénéficient de 83 % des remboursements liés au bouclier fiscal. La restitution moyenne pour chacun de ces 10 % de Français les plus aisés est de 84 700 euros, ce qui est à mettre en parallèle avec les 200 euros supplémentaires que devrait procurer le RSA.Comme on le voit, vous ne voulez pas toucher au bouclier fiscal pour financer le RSA, parce que ce serait toucher à ces pauvres riches ! C’est pour nous quelque chose de profondément choquant que certains puissent être soustraits à tout effort de solidarité nationale. C’est une question de principe, une question de morale, une question de symbole, et le contre-feu que vous avez tenté d’allumer avec le plafonnement des niches fiscales, au demeurant indispensable, ne change rien à la question.Le cas de M. Forgeard est exemplaire : M. Hirsch nous a dit qu’il était soumis à un taux d’imposition de 46 %, ce qui n’est guère possible, puisque le taux marginal de l’impôt sur le revenu est de 40 %. S’il faut arriver à 46 %, c’est peut-être parce qu’ont été intégrés l’ISF et les impôts locaux, mais alors nous sommes à 10 % de plus, ce qui fait 56 %. Le bouclier fiscal à 50 % s’applique donc. Il faudra, monsieur le haut-commissaire, que vous nous disiez où vous avez trouvé vos chiffres.Enfin, permettez-moi de redire que le RSA, qui n’est pas un emploi, ne pourra pas, notamment dans le contexte économique que nous allons connaître, agir efficacement contre la précarité et l’exclusion si votre gouvernement ne revoit pas ses orientations en matière de logement, de santé, de pouvoir d’achat et d’emploi.Un projet, même suscitant un grand espoir, mais générant autant d’incertitudes et financé de manière aussi injuste, ne peut recueillir l’assentiment du groupe socialiste. C’est pourquoi nous nous abstiendrons lors de ce scrutin public. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Sarko : président du pouvoir d’achat… des plus riches !

Didier Migaud, président de la commission des finances de l’Assemblée Nationale, a chiffré et identifié précisément les vrais bénéficiaires du bouclier fiscal élaboré par le Gouvernement Fillon et imposé par la majorité UMP dans la fameuse loi TEPA de 2007.
Le coût du bouclier fiscal pour 2007 est de 246 Millions d’euros ! Et au bénéfice de seulement 15.000 contribuables…
Le nombre des bénéficiaires du bouclier fiscal en 2007, soit 15.066 personnes, “représente moins de 0,04% des contribuables français”, selon Didier Migaud.
Nous sommes bien loin de l’exigence de justice sociale affichée par le Président Sarkozy dans ses discours.Les mesures de rigueur que nous impose ce Gouvernement nous paraissent encore plus injustes et immorales au regard des montants remboursés aux contribuables les plus riches de notre pays.
10% des ménages les plus fortunés, c’est à dire qui ont un patrimoine de plus 15,5 millions d’euros, ont reçu un chèque de 233.850 euros en moyenne !
Encore plus: 27 contribuables disposant de plus de 15,53 millions d’euros de patrimoine déclarent un revenu fiscal de référence inférieur à 12.964 euros annuel, treize d’entre eux déclarant même moins de 3.753 euros annuels, soit moins qu’une allocation au titre du RMI.
L’impôt n’est plus progressif, il est devenu régressif! Plus on est riche, moins on paye d’impôt. Cela va à l’opposé du principe d’une imposition juste dans laquelle on contribue selon ses moyens et on reçoit selon ses besoins.
Au regard de ces chiffres proprement scandaleux, comment ne pas être révolté?Quand le pouvoir d’achat des français est en chute libre, quand le chômage explose, quand la vie est de plus en dure, voir le Président de la République nous donner des leçons sur la France qui se lève tôt relève de la provocation. Le résultat des mesures prises par ses ministres est de favoriser les plus grands patrimoines, des rentiers, au détriment de ceux qui justement travaillent dur pour gagner à peine de quoi survivre.
Une seule solution s’impose : la suppression du paquet fiscal, symbole d’une politique au service des plus riches et la réorientation des 15 milliards d’euros pour soutenir l’économie réelle et atténuer les effets sociaux d’une crise économique.

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