Un élu citoyen

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Un triste gâchis…

Le gâchis étant désormais avéré (comme nous étions nombreux à l’avoir craint dès le mois de novembre dernier), je prends quelques minutes pour écrire afin de faire part de ma colère et de ma profonde tristesse.
Il y a maintenant 10 longues années, jeune militant socialiste engagé auprès de Gaby Montcharmont, j’avais été confronté à une première désillusion avec la douloureuse défaite contre le sulfureux juge Fenech. A l’époque je n’avais pas admis qu’une personnalité aussi trouble puisse remporter une élection contre un homme au travail respecté et à la personnalité irréprochable. Je m’étais alors juré de tout faire pour rendre la 11ème circonscription à la Gauche.
Ce patient travail de reconquête avait commencé en 2004 avec les élections régionales. Animateur d’une des sensibilités de la famille socialiste, j’avais mis toute mon influence et fait voter tous mes camarades pour promouvoir deux socialistes de la 11ème circonscription en position éligible sur la liste de Jean-Jack Queyranne. Cette initiative, couronnée de succès grâce à l’intervention décisive de Gaby Montcharmont avait permis à Guy Palluy et Thérèse Corrompt d’être élus.  De même, quelques semaines plus tard, j’avais participé, en tant que responsable du MJS à l’organisation de la campagne de Michel Rocard aux Européennes en étant son délégué sur la 11ème circonscription. A l’automne 2004, j’avais à nouveau oeuvré pour faire entendre la voix de la 11ème circonscription en poussant la candidature de Gaby Montcharmont sur la liste des sénatoriales. Malgré la pertinence de cette proposition, tant du fait de son expérience de parlementaire et d’élu local que de son implantation complémentaire au Sud du département, nous n’étions pas parvenus à faire valoir notre analyse. En 2007, malgré le contexte national défavorable et malheureusement en vain, nous avions mis toute notre énergie militante dans la campagne présidentielle puis dans les législatives aux côtés de Jeff Gagneur. En 2008, c’étaient les municipales et les cantonales qui nous mobilisaient et qui permettaient notamment de préserver grâce à des campagnes dynamiques et mobilisatrices les bastions de Condrieu (ville et canton) et Mions pourtant loin d’être acquis. La même année, l’invalidation de Georges Fenech ayant provoqué la législative partielle, nous avions espéré l’emporter et conduit, une campagne digne et collective impliquant toutes les sections de la 11ème circonscription autour de Brigitte Regaldie, Pierre Buisson ou Abdelhak Fakir. En 2009, j’étais à nouveau délégué du tête-de-liste de la grande région Corse-Rhône-Alpes-PACA pour la 11ème circonscription à l’occasion des délicates élections Européennes. Loin de désespérer, nous étions repartis au combat en 2010 à l’occasion des régionales et en 2011 à l’occasion des cantonales.
Tous ces combats électoraux, nous les avions menés dans des contextes politiques variés mais en essayant toujours de porter les propositions du PS et en faisant jouer la complémentarité, la solidarité et la camaraderie entre les sections. Faire vivre le PS pendant ces campagnes comme le reste du temps est parfois usant, mais constitue le préalable indispensable aux victoires. Il ne saurait y avoir de conquêtes électorales sans s’appuyer sur l’entreprise collective qu’est le Parti Socialiste, avec ses règles, ses rythmes et parfois ses contraintes.
La séquence électorale qui aurait dû nous permettre de rendre la 11ème circonscription à la Gauche et qui s’est malheureusement terminée une semaine trop tôt hier a commencé avec les Primaires Citoyennes. Là encore, avec les autres Secrétaires des Sections, Gaby Montcharmont, Brigitte Jannot, Abdelhak Fakir, Zakia Khorsi-Méry, nous nous étions coordonnés et n’avions pas ménagé notre peine pour atteindre les objectifs ambitieux en terme de nombre de Bureau de Vote comme en terme de nombre de votants. La dynamique impulsée avait été déterminante dans la victoire de François Hollande et créait surtout les conditions de la victoire à la législative… Alors comment avons-nous réussi à perdre ??
En tant que responsable socialiste de la circonscription je veux bien prendre ma part… Peut-être aurions nous pu organiser un Bureau de Vote Primaire supplémentaire à Saint-Pierre-de-Chandieu ? Peut-être aurions-nous pu mobiliser davantage de sympathisants pour cet événement démocratique inédit ? Peut-être aurions-nous pu faire encore davantage campagne pour François Hollande ? Peut-être aurions-nous pu être encore plus actifs auprès de nos relais nationaux respectifs Benoît Hamon ou Bruno Leroux pour obtenir la restitution de l’emblème socialiste pour un candidat véritablement issu de nos rangs ? Peut-être même aurais-je dû maintenir ma candidature voulue par les militants socialistes de la circonscription ? Ainsi, j’essaye de revenir de façon objective sur les événements passés malgré la tristesse et la colère sourde qui ne tenaillent depuis dimanche soir. De même, les instances nationales et fédérales du PS ont sans doute une part de responsabilité dans le triste affrontement du 2nd tour entre la droite-extrême et l’extrême-droite. Pour autant, j’ai deux certitudes que je sais très largement partagées :
– on ne gagne pas une circonscription aussi vaste et contrastée que la notre sans le soutien du grand parti de transformation sociale qu’est le PS
– on ne construit pas sur la durée avec des aventures personnelles locales, en refusant les règles d’un engagement collectif et en se mettant en marge de la famille socialiste

Dimanche prochain, au second tour j’irai accomplir mon devoir civique la mort dans l’âme. Entre la droite-extrême et l’extrême-droite c’est le vivre-ensemble républicain qui est mis à mal.

 

Comment ne pas gagner une circonscription gagnable pour la Gauche ?

Sud-ouest lyonnais : comment la gauche s’est tiré une balle dans le pied

11 e circonscription. Victime d’accords nationaux absurdes et de divisions, la gauche locale va, pour la troisième fois en vingt ans, faire barrage au FN et voter pour un candidat de droite.

La première fois, c’était en 1993. Un duel opposant le RPR Jean-Claude Bahu à un candidat Front national avait contraint la gauche à faire bloc contre le candidat frontiste. Bahu avait été élu.

Bis repetita à la présidentielle de 2002. Il fallait voter Chirac contre Le Pen. Dimanche prochain, encore, les électeurs de la 11 e circonscription vont devoir se résoudre à opérer un choix qui exclut la gauche du débat.

Hier, unanimement, les candidats de la gauche ont appelé à faire barrage à la candidate FN, Agnès Henry (18,84 %), et donc, à voter pour le candidat UMP, Georges Fenech (29,28 %). Tous. Du Front de gauche René Balme, à Martial Passi en passant par la candidate investie par le PS France Gamerre et le dissident socialiste Guy Palluy.

« La 11 e circonscription était gagnable, indiquait hier Gérard Collomb, président du Grand Lyon, c’est un gâchis. Si on avait mis Martial Passy comme titulaire et Guy Palluy comme suppléant, on aurait gagné. Evidemment, vu de Paris, ce n’était pas aussi visible. On a préféré une adjointe au maire de Marseille [en réalité Mme Gamerre n’est plus adjointe depuis 2008, mais reste élue à Marseille Ndlr] ». Et pour Gérard Collomb également, le vote Fenech s’impose.

A la source de cette nouvelle déconvenue un accord tombé du ciel. Un accord qui lie le PS avec le Parti radical de gauche lui-même lié par un accord avec Génération écologie. Et au final, une candidate débarquée de Marseille jetée en pâture aux militants socialistes qui ne savaient plus où donner du bulletin de vote.

« Le regret, c’est un accord PS qui n’était pas de faire gagner la gauche mais de trouver un point de chute à Thierry Braillard avec l’arrivée en route d’une candidate que personne ne connaissait », insiste le candidat dissident, exclu du PS, Guy Palluy (12,09 %). Pour la candidate investie, France Gamerre (17,96 %) : « La défaite incombe principalement au dissident Guy Palluy qui a tout fait pour brouiller les pistes et apparaître comme le candidat du PS. De fait, il installe durablement la droite et l’extrême- droite dans cette circonscription ». La réconciliation ne semble pas imminente.

Martial Passi, le maire de Givors, dénonce le « formidable gâchis » tandis que René Balme (8,25 %), évoque « la responsabilité politique historique du Parti socialiste qui a préféré sacrifier la circonscription à la droite et à l’extrême-droite plutôt que de conclure un accord national avec le Front de gauche (…). Le PS devra assumer cette erreur politique majeure ».

Alors même qu’en cinq ans, le candidat UMP a perdu près de 20 points et que la gauche, globalement, progresse, c’est bien l’UMP Georges Fenech qui est en piste pour récupérer son siège. Offert sur un plateau.

Tribune de Zakia Khorsi-Méry sur l’école

En 2010, lors de la commémoration du centenaire de l’école publique de Chaussan nous avons, à travers des témoignages, une exposition de photos, la reconstitution d’une ancienne salle de classe et la présentation de la classe mobile numérique, retracé son évolution, son adaptation dans le temps.
 
Nous avions aussi mis en évidence le souci annuel des effectifs trop justes nous faisant craindre la fermeture d’une classe.
 
Pour rappel, l’effectif normal est de 104 élèves. A la rentrée scolaire de septembre 2011 il s’élevait à 105 le jour de là rentrée. En janvier 2012 , le nombre d’élèves présents était de 107, ce chiffre aurait pu nous rassurer. Hors en février en considérant tous les paramètres scolaires, et après avoir effectué un sondage rapide auprès de nouveaux habitants repérés nous arrivons à un effectif de 94 élèves pour la prochaine rentrée scolaire, depuis nous avons enregistré 2 nouvelles inscriptions.
 
Nous venons de recevoir un courrier de l’inspection académique, nous informant de la fermeture d’une classe et le départ du dernier enseignant arrivé, pour la rentrée scolaire de septembre 2012. Au regard des chiffres cela semble logique.
 
A la rentrée scolaire , il y aura un comptage le jour de la rentrée. Nous pouvons penser que l’estimation est très approximative, car nous ne maîtrisons pas l’arrivée de nouveaux élèves ni le départ assuré pour d’autres. La réalisation du lotissement du Pré du Meunier ainsi que les différentes constructions de logements en cours devraient combler le manque d’élèves, nous l’espérons mais l’écart est important.
 
Un autre paramètre peut nous rendre optimistes, du côté de la garde des enfants sur notre commune. Des places auprès des assistantes maternelles se libèrent à la rentrée, et une nouvelle assistante maternelle s’installe sur notre commune, ce qui peut dynamiser les modes de garde bloqués aujourd’hui , peu de « turn over ».
 
L’école publique de Chaussan de taille humaine a des atouts:
· Des locaux adaptés bien entretenus, une nouvelle salle d’évolution, le restaurant scolaire qui offre en moyenne 50 repas par jour en deux services, la proximité du plateau sportif, l’utilisation de salle communale occasionnelle, une classe mobile numérique
 
· Le personnel, les enseignants, les agents communaux forment une communauté éducative sereine et dynamique.
 
· Un travail partenarial de qualité en lien avec les associations de parents d’élèves, l’association de la gestion du restaurant scolaire et de la garderie l’AGREC, et les services de la Mairie
 
· Et sans oublier les élèves qui ont l’air contents de leur école.
 
L’estimation annuelle des effectifs me semble dommageable pour l’harmonie, l’équilibre de fonctionnement de l’école. En effet, il est évident qu’il n’y a pas de réelle maîtrise des allers et venus des élèves même si on se réfère à des données sociologiques et/ou démographiques. L’ humain est mobile ce qui n’est pas un scoop.
 
Dans cette période de propositions à faire au niveau national, je propose une gestion des effectifs sur plusieurs années, trois ans par exemple pour éviter de déstabiliser les équipes, les parents , les élèves ce qui entrainerait certainement une économie au niveau de l’énergie humaine et des moyens aussi.
 
Chaussan 13 mars 2012
 
Zakia MERY
 
Adjointe aux affaires scolaires

Assemblée Générale de l’association « Le Fer Autrement » à Communay

J’ai été sollicité par Gilbert Barnachon, Président de l’Association « Le Fer Autrement », membre du collectif « Fracture », pour intervenir lors de leur Assemblée Générale qui avait lieu salle des Brosses à Communay jeudi dernier, 8 mars. Il s’agissait de dire quel serait ma façon d’appréhender le sujet du Contournement Fret de l’Agglomération de Lyon si j’étais élu député de la 11ème circonscription au mois de juin prochain.
Voici en substance l’intervention que j’ai faite devant les membres de l’association :
 
Madame, Monsieur, Vous avez décidé d’interpeller les potentiels candidats aux élections législatives des 10 et 17 juin prochains sur leur vision du dossier de Contournement Ferroviaire de l’Agglomération de Lyon et sur les actions qu’ils comptent réaliser pour faire avancer un projet durable au cas où ils seraient élus. En tant que responsable de la Section Socialiste du Pays d’Ozon et en tant que candidat pour porter les couleurs du Parti Socialiste lors des prochaines élections législatives, je me permets donc de vous faire part des quelques éléments d’analyses suivants. Ils ne vous surprendront pas étant donné que j’ai toujours fait preuve de constance et de ténacité sur ce dossier, à titre professionnel, aux côtés des députés Gabriel Montcharmont et Martine David, comme à titre personnel, puisque j’ai participé à toutes les mobilisations citoyennes organisées à ce sujet. J’ai toujours suggéré de poser trois préalables aux Ministres qui se sont succédés, aux citoyens que j’ai croisés, aux associations avec lesquelles j’ai échangé mon analyse de la situation. D’abord, la pertinence du transport ferroviaire fret qui me semble être indispensable pour freiner le développement exponentiel et inquiétant du trafic routier. Ensuite, la nécessité que les riverains susceptibles d’être impactés par de tels projets d’aménagement soient étroitement associés aux études. Enfin, ma conviction que ces grandes infrastructures de transport devraient être réparties de manière équilibrée entre les territoires afin d’éviter l’accumulation des nuisances. Comment une société démocratique peut-elle ne pas prendre attache avec les maires et les associations de citoyens ? Pourquoi avoir rejeté d’emblée les propositions réfléchies faites par les riverains ? Une telle attitude au 21ème siècle est insupportable. Cheville ouvrière de deux saisines de la CNDP, par Martine David en 2002 et Gabriel Montcharmont en 1999, j’ai très tôt dénoncé la façon dont était appréhendé ce Contournement Ferroviaire de l’Agglomération de Lyon. Débat public tronqué, information aux élus biaisée, populations entières sacrifiées, équipement scindé en deux tronçons… autant de dysfonctionnements qui illustrent le peu de considération que le Ministère et les services de l’Etat ont accordé à ceux qui connaissent le mieux les territoires. Je le dis : on ne joue pas ainsi avec le cadre de vie des quelques 300 000 habitants. On ne joue pas avec l’avenir de communes dont les élus se sont plusieurs fois réunis en un Conseil Municipal Extraordinaire pour exprimer un avis unanime en dehors de tous les égoïsmes locaux ou partisans. Ce n’est pas ainsi que je conçois une action politique responsable sur un dossier aussi sensible. Je souhaite donc que le futur Ministre prenne en compte un autre point de vue. Je souhaite que la prochaine majorité parlementaire préconise une autre façon de voir les infrastructures de transport. Aménager le territoire, ce n’est pas faire passer les voies commerciales au moindre coût dans les vallées et près des grandes agglomérations, c’est aller contre les pesanteurs du territoire et désenclaver des régions qui en ont un besoin urgent. Aménager le territoire, c’est aussi faire preuve de volontarisme, de hauteur de vue et d’équilibre. Si je suis élu, j’agirai donc en amont de tout Conseil Interministériel d’Aménagement du Territoire selon cette ligne de conduite. Vous pouvez compter sur ma constance et sur ma vigilance. Pour ma part, je serai aux côtés des populations et des associations et je sais pouvoir compter sur votre mobilisation. Jules Joassard – Secrétaire de la Section Socialiste du Pays d’Ozon – Candidat – 0614334736 Zakia Khorsi-Méry – Secrétaire de la Section Socialiste du Pays Mornantais – Suppléante

Reportage sur la caserne des pompiers de Givors

Pourquoi « pompier » est toujours le métier rêvé de beaucoup d’enfants ? 😉

Hausse annoncée de la TVA : nouvelle amputation du pouvoir d’achat

La dernière année du quinquennat du président de la baisse du pouvoir d’achat commence comme les précédentes, en pire. Non seulement les hausses de prix s’accumulent mais M. Sarkozy vient d’annoncer que cela allait continuer. La hausse prévue de la TVA viendra encore amputer le pouvoir d’achat des Français.
Les effets des mesures d’austérité décidées dans la loi de finances pour 2012 se font lourdement ressentir. L’augmentation de la taxe sur les mutuelles a provoqué une hausse moyenne des tarifs de 4,7% pour 2012, fragilisant davantage l’accès aux soins, et cela d’autant plus que le plafond de revenus ouvrant droit à une aide pour souscrire un contrat d’assurance complémentaire augmente de 816 à 874 euros.
Malgré une augmentation des tarifs du gaz de 25% depuis avril 2010 et l’engagement solennel du gouvernement devant le Parlement d’empêcher toute hausse cet hiver, les prix du gaz ont encore augmenté de 4,4% pour 10 millions de foyers.
L’augmentation du taux réduit de TVA de 5,5% à 7% touche de nombreux domaines et se traduit déjà ou va se traduire par un relèvement des tarifs – logement social, livres, spectacles, assainissement, tri et traitement des déchets ménagers, transports, notamment à la SNCF (3,2% de hausse en moyenne dès le 1er janvier 2012).
Les effets de ces hausses de prix sur le pouvoir d’achat des Français vont être renforcés par le gel des barèmes de l’impôt sur le revenu, qui concrètement sera synonyme d’augmentation des impôts pour tous, alors que c’est aussi au 1er janvier qu’entre en vigueur l’allègement de l’impôt sur la fortune et que rien n’a été fait pour remettre en cause les niches fiscales.
Non seulement ce début d’année 2012 sera donc très difficile et injuste pour les Français, qui vont voir leur pouvoir d’achat fortement amputé, mais en plus, il sera dangereux pour l’économie française, dont la consommation représente le principal moteur. En pleine rechute, cette politique est irresponsable.
Et l’augmentation de la TVA annoncée par le Président de la République sera un nouveau coup dur. C’est une véritable erreur de politique économique, car la consommation va être davantage pénalisée. C’est une mesure injuste, car les plus modestes – ceux qui consacrent la part la plus importante de leurs revenus à la consommation – en paieront proportionnellement la part la plus grande. La baisse des cotisations sociales annoncée en contrepartie est un alibi. Une partie de cette baisse ira directement grossir les profits des entreprises et les dividendes des actionnaires. Le Parti socialiste demande l’abandon de ce projet dangereux.
Ce n’est pas le léger différentiel créé avec les produits importés qui suffira à redresser la compétitivité de notre pays. Celle-ci a besoin non pas de mesures injustes et inefficaces imposées dans l’urgence, mais d’une véritable politique industrielle et de soutien aux PME. C’est la raisons pour laquelle François Hollande placera au cœur de son action le redressement productif, avec notamment la création d’une Banque publique d’investissement et d’un livret industrie.
Il faudrait, au contraire, faire du pouvoir d’achat une priorité dès 2012 avec une réforme fiscale qui rétablirait la justice et l’efficacité et avec des mesures qui permettraient de desserrer l’étau autour des classes moyennes et populaires (tarification progressive pour les consommations essentielles d’énergie et d’eau, encadrement des loyers dans les zones tendues).

Chomâge : 1 million de demandeurs d’emplois en plus en une mandature !

En mai 2007, lors de l’élection de Nicolas Sarkozy à la Présidence de la République, 3 231 500 personnes étaient inscrites à Pôle emploi ; aujourd’hui, on en compte 4 244 800 (catégories A,B,C). Si l’on ajoute les DOM-TOM, le chiffre atteint 4,5 millions de chômeurs. A quatre mois de l’élection présidentielle, voilà le résultat de la politique de Nicolas Sarkozy : un million de demandeurs d’emploi supplémentaires en une mandature ! M. Sarkozy porte une responsabilité énorme dans cette dégradation continue, qui ne semble pas devoir s’arrêter selon les prévisions qui voient la France en récession dès la fin 2011. Cadeaux fiscaux, subventions aux heures supplémentaires, plans d’austérité, baisse du budget de l’emploi, compression du pouvoir d’achat des classes moyennes et populaires par la création de taxes et prélèvements nouveaux, refus de mettre en place un véritable plan de relance : le gouvernement mène une politique qui ne peut que conduire à la hausse du nombre de demandeurs d’emploi et à l’atonie de la croissance. La politique voulue par M Sarkozy est en échec, il est grand temps d’en changer. Près de 25% des moins de 25 ans sont au chômage. Le chômage des seniors explose littéralement. En un an, le chômage des plus de 50 ans a augmenté de 15% et même de 18% pour les femmes de plus de 50 ans. L’exclusion de l’entreprise est souvent suivie d’une exclusion du marché du travail. Le nombre de personnes inscrites comme demandeurs d’emploi depuis plus de 2 ans a augmenté de 16,9% en une seule année. Le gouvernement convoque un sommet pour l’emploi le 18 janvier prochain mais il a lui-même diminué de 12% les crédits de la mission travail/emploi dans le budget 2012. Le 16 novembre 2010, M. Sarkozy déclarait lors d’une interview télévisée : « le chômage reculera l’année prochaine, l’économie repart ». Le bilan, un an plus tard, est édifiant : chômage en forte hausse et croissance en chute libre. Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi a augmenté de +130 000 en un an et +700 000 depuis juin 2007. L’OCDE annonce que la France traverse une récession fin 2011 et abaisse sa prévision de croissance à 0,3% pour 2012. Réduction aveugle des dépenses publiques, subventions absurdes aux heures supplémentaires qui jouent contre l’embauche, baisse de 12% du budget de l’emploi, ponction sur les classes moyennes et populaires par une multitude de taxes et de prélèvements nouveaux : le gouvernement est en train de fabriquer une nouvelle récession par une politique absurde. Au final, les Français souffrent, nos industries ferment, les plans de licenciements se multiplient, la croissance diminue et la dette continue de se creuser car sans croissance, aucun plan d’austérité ne ramènera jamais l’équilibre budgétaire. La politique voulue par M Sarkozy est en échec, il est grand temps d’en changer. Les solutions existent. Au niveau européen, il faut d’urgence autoriser la BCE à jouer son rôle de prêteur en dernier ressort pour mettre fin aux tensions sur les dettes, et mettre en place sans délai la taxe sur les transactions financières et un gouvernement économique pour remettre l’Europe sur le chemin de la croissance. En France, il faut supprimer les niches fiscales et les cadeaux fiscaux accordés par la droite aux plus aisés pour nous redonner les marges de manœuvre nécessaires pour une politique active menant de front réduction des déficits, sortie de crise par des actions ciblées sur l’emploi, l’investissement et le pouvoir d’achat, et préparation d’avenir par une nouvelle politique industrielle et l’investissement dans l’éducation, la jeunesse, la recherche, et la transition écologique. Pourtant, face à ce bilan catastrophique, Nicolas Sarkozy n’échappera pas à sa triple responsabilité. Il est responsable d’avoir mené une politique de l’emploi chaotique et d’une rare confusion depuis 2007, dont la principale mesure aura été la subvention du chômage sur fonds publics avec la détaxation des heures supplémentaires. Il est responsable d’avoir multiplié les plans d’austérité drastiques, sans cohérence ni vision, avec comme seule conséquence d’avoir encore plus grippé notre économie et empêché le retour de la croissance. Il est responsable, enfin, d’une passivité étonnante aujourd’hui, en se comportant comme un spectateur impuissant qui espère le retour par magie de la croissance, lui qui, lors de la campagne de 2007, nous avait promis qu’il irait la chercher « avec les dents ». Avec François Hollande, nous souhaitons apporter un changement profond, par la mise en place d’une politique économique créatrice d’emplois, basée sur une industrie ambitieuse qui renouera avec l’innovation, et fondée sur une grande ambition pour la jeunesse de notre pays. En 2012, les Français diront s’ils veulent que se poursuive la même politique, menée depuis dix ans par les mêmes responsables pour obtenir les mêmes résultats. François Hollande leur propose une autre voie : celle de la combativité pour l’emploi et de la confiance retrouvée dans l’avenir.

L’Olympique lyonnais en huitième de finale pour la 9ème fois consécutive

L’Olympique Lyonnais participera donc aux huitièmes de finales de la Ligue des Champions pour la 9ème fois consécutive pour cette saison 2011-2012. Le club s’est ainsi qualifié sans discontinuer depuis que la formule à 2 phases de groupes a laissé place à des huitièmes de finale avec élimination directe : en 2003-2004 (victoire contre La Real Sociedad), 2004-2005 (victoire contre le Werder de Brème), 2005-2006 (victoire contre le PSV Eindhoven), 2006-2007 (défaite contre l’AS Rome), 2007-2008 (défaite contre Manchester United), 2008-2009 (défaite contre Barcelone), 2009-2010 (victoire contre le Real Madrid) et 2010-2011 (défaite contre le Real Madrid).
Cette permanence à ce niveau de cette compétition relevée est évidemment remarquable même si elle a été acquise cette saison dans des conditions quasi miraculeuses. Contrairement à ce que j’ai parfois entendu, plusieurs autres clubs européens sont dans cette situation puisque le Real Madrid, Arsenal et Chelsea sont dans le même cas.
Parmi les autres clubs habitués à occuper le devant de la scène : l’Inter en est seulement à 8 puisqu’ils avaient été éliminés en 2003-2004 (3ème de leur groupe B), Barcelone en est seulement à 8 puisqu’ils n’avaient pas été qualifiés pour la compétition en 2003-2004 (6ème de leur championnat en 2002-2003), Manchester United n’atteindra pas 6 participations consécutives puisqu’ils sont éliminés en 2011-2012 (3ème de leur Groupe C) et avaient été éliminés en 2005-2006 (4ème de leur groupe D), le Bayern en est seulement à 4 puisqu’ils n’avaient pas été qualifiés pour la compétition en 2007-2008 (4ème de leur championnat en 2006-2007) et le Milan AC en est seulement à 3 puisqu’ils n’avaient pas été qualifiés pour la compétition en 2008-2009 (5ème de leur championnat en 2007-2008).
On voit donc que ces « accidents » peuvent arriver aux meilleures équipes et que la raison la plus fréquente à une telle « éclipse de performance » réside dans une baisse de régime en championnat national entraînant une non-qualification pour la Ligue des Champions…

Bilan de la mise en place du service civique

Le service civique ou la valorisation du volontariat

La loi du 10 mars 2010 instaure le service civique, ouvert à tous les jeunes âgés entre 16 et 25 ans. Elle comporte également un second volet, « le volontariat de service civique » qui s’adresse aux volontaires âgés de plus de 25 ans et sans limite d’âge. L’objectif de ce dispositif est de développer chez les jeunes l’engagement citoyen au sein d’une association agréée pour les recevoir. Les activités de volontariat concernent une large palette de domaine allant de l’environnement à la santé, en passant par les activités de sécurité au sein de la police ou la gendarmerie. La durée peut varier de 6 à 24 mois et les jeunes volontaires sont rémunérés à hauteur de 440 euros par mois.

Une application difficile sur le terrain

Les rapporteurs du projet du rapport d’information, MM Bernard Lesterlin et Jean-Philippe Maurer, se félicitent de l’application immédiate du dispositif. Ainsi, les premiers volontaires ont pu démarrer le service civique dès le mois de juin 2010, soit trois mois après le vote de la loi.
Ils pointent toutefois des écueils liés à l’application de la loi sur le terrain. Parmi ces difficultés, figure le manque de mixité sociale. Les jeunes en service civique sont majoritairement diplômés, 40% d’entre eux ont un niveau supérieur au bac et 57% des volontaires sont des jeunes filles. Le dispositif est difficilement applicable dans les territoires ruraux qui n’ont pas les moyens humains et financiers pour le mettre en œuvre. « Le principe et les modalités d’un pilotage local du dispositif en deçà de l’échelon régional n’ont pas été inscrits dans la loi », précisent les rapporteurs.
Un des derniers obstacles concerne la définition du contenu des contrats de volontariat. En l’absence d’encadrement, la frontière entre contrat de service civique et contrat de travail peut être floue. Ainsi, Lilla Merabet, vice-présidente de la commission jeunesse de l’Association des régions de France (ARF) fait état dans le rapport à des « cas de substitution à l’emploi, des modalités de recrutement de type salariat, des missions qui sont décrites par écrit et qui ne correspondent pas à la pratique ».

Plan d’Aide aux Démunis : un reniement du projet solidaire de l’Union Européenne

Après l’échec de premières discussions le 20 septembre dernier, la réunion, hier, du Conseil des ministres européens de l’agriculture n’a pas permis de déboucher sur le vote de la prolongation du Programme Européen d’Aide aux plus Démunis (PEAD) ce dispositif d’urgence inventé par Jacques Delors et Coluche..
Pourtant, l’attente était forte chez les 13 millions d’Européens et les centaines d’associations bénéficiaires du PEAD, qui ont progressivement reçu le soutien, au cours des derniers mois, de la Commission Européenne, de 21 Etats sur les 27 membres de l’Union, d’une très large majorité d’Eurodéputés et de députés qui, comme moi, se battent pour la pérennisation d’une des seules politiques sociales de l’Europe.
L’échec des négociations traduit le triomphe des égoïsmes nationaux et une régression du projet européen et de sa dimension de solidarité. Il constitue un véritable désaveu pour le projet européen tel qu’initialement pensé par ses fondateurs. Ce triste épisode s’apparente à un véritable naufrage des valeurs de l’Europe et représente un très mauvais signal politique pour l’opinion européenne qui assiste, impuissante, au triomphe de la technocratie et la bureaucratie qui condamnent sans vergogne l’Europe à une crise alimentaire et une crise humanitaire dès 2012.
Une catastrophe humanitaire sans précédent étant désormais à craindre sur notre continent faute d’évolution rapide, aujourd’hui, les chefs d’Etat européens doivent de toute urgence, dès ce week-end lors du Conseil Européen, prendre leurs responsabilités pour faire aboutir le plus vite possible une réforme du PEAD. Celle-ci suppose entre autres la création d’un cadre juridique stable et d’un dispositif renouvelé et pérenne inscrivant durablement l’objectif de sécurité alimentaire des populations européennes et garantissant le droit imprescriptible à l’alimentation

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