Transports : ce que proposent les candidats aux élections départementales
Le premier tour des élections départementales se déroule ce dimanche 20 juin. A cette occasion, Le Progrès a sollicité les quatre binômes candidats sur le canton de Saint-Symphorien-d’Ozon au sujet des transports en commun. Un domaine fondamental pour lequel le Département va devoir se battre pour se faire entendre et porter la voix des élus du territoire.Par Cyrille SEUX – 16 juin 2021
Dans la sphère d’influence de la Métropole de Lyon, le canton de Saint-Symphorien-d’Ozon, au sud et sud-est du Rhône, est attractif et appelé à poursuivre sa croissance démographique et économique. Une projection qui ne va pas forcément égayer les automobilistes basés sur le secteur et travaillant sur la Métropole. Les bouchons sont monnaie courante et font que la question du développement de mode de transports alternatifs devient centrale. Le réchauffement climatique ne la rend que plus brûlante que ce soit, pour les liaisons internes au canton ou pour celles avec La Métro.
Autant de dossiers sur lesquels le Département voit son influence se réduire comme peau de chagrin. En 2022, la collectivité sera absente de l’organe de gestion qui sera présidée par la Métropole. Sur le territoire, seules les communautés de communes conservent une compétence pour territorialiser au mieux le développement des transports. Se faire entendre, sera donc un enjeu en soi pour le Département et ses élus.
Dans ce contexte, les candidats au canton de Saint-Symphorien-d’Ozon ont toutefois accepté de répondre à une question sur cette thématique. « Quel constat faites-vous sur le canton et, à partir de celui-ci, quels seraient les aménagements concrets que vous porteriez si vous veniez à être élus ? » leur a -t-on demandé. Plus au moins au fait de la situation, plus ou moins concrets ou en capacité de l’être, ils ont joué le jeu pour tenter de convaincre sur une question qui a fait apparaître une constante quel que soit le bord politique : il faut faire quelque chose !
Jules Joassard et Chantal Gallo (P.S./EELV)
« Sur le canton de Saint-Symphorien-d’Ozon, comme sur les autres cantons du Rhône, le désengagement du département de la compétence transport a eu des conséquences sur la qualité des transports en commun. Or, la collectivité départementale doit avoir un rôle et une ambition réelle pour faciliter les déplacements, une priorité quotidienne. Il faut évidemment un vaste plan de développement des mobilités douces mais aussi assurer la représentation du département dans la future autorité organisatrice des transports. Il faut également établir un schéma départemental de développement du co-voiturage. Sur le canton, il faut améliorer la desserte vers les gares de Vénissieux, Vienne ou Givors, permettre les déplacements à vélo entre les communes et mieux utiliser la gare de Sérézin. Concernant le sujet particulier du pont de Vernaison (sous compétence métropolitaine), nous avons noté la promesse régionale à hauteur de 5 millions. Nous en appelons également à un engagement de la Métropole et de l’Etat. L’option de réparation du pont afin de revenir à un éventuel double-sens à la rentrée doit être étudiée de façon plus précise. »